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L’enfance des Monstres
Exposition collective du 19 juin au 19 juillet 2025
Vernissage le 19 juin de 18h à 21h en présence des artistes
Yoshikazu Goulven le Maître
Denis Macrez
Florian Mermin
Christophe Robe
Rémi Voche
L’exposition L’enfance des Monstres réunit cinq artistes de générations différentes dont les œuvres, oscillant entre douceur apparente et inquiétude sourde, composent un univers à la fois poétique et troublant. Animaux familiers, formes organiques, matières ambiguës : tout ici semble flotter comme dans un monde en mutation permanente.Cette exposition propose une traversée d’un écosystème hybride, presque mythologique, où les règnes se mêlent : l’animal, le végétal, l’humain et le minéral y cohabitent dans un état de métamorphose permanente. Entre ménagerie fantasque, rêverie intérieure et paysages surréels, ces œuvres convoquent l’enfance et la nature, traversée par l’étrangeté.Ici, les rituels sont à inventer, les monstres sont tendres, et l’inquiétude se love dans les plis d’un monde en devenir. Performance de Rémi Voche le samedi 28 juin à partir de 19h.
Damien Levy
Past

Toujours de la surface des corps s’écoulent des minces textures, minces formes du monde.
Lucrèce, Livre IV De la Nature
Formé à la Villa Arson, Raphaël Emine s’intéresse depuis quelques années déjà au rapport que peut entretenir l’art avec le vivant. Une quête essentielle pour lui, qu’il développe à travers ses Utopies Entomologiques, étonnantes « sculptures habitats » conçues pour être installées dans la nature, à la disposition des nombreux insectes et autres arthropodes prêts à les coloniser. Singulier travail que le sien, qui, très influencé par la pensée de l’anthropologue Tim Ingold ou celle du jardinier paysagiste Gilles Clément, tente de retisser les liens qui unissent les différentes formes de vie humaines et non humaines. Il suffit, au détour d’un jardin urbain, de s’approcher de l’une de ses étonnantes constructions que l’artiste aura pris soin d’implanter là tel un véritable observatoire du vivant, pour vérifier que l’expérience fonctionne, et que rampants et volants s’approprient littéralement l’œuvre en en investissant les moindres reliefs et cavités.
La nouvelle série qu’il nous offre à voir ici, intitulée Blossom Rocks et conçue tout spécialement pour la Galerie Idéale, s’éloigne un peu de ses préoccupations premières, délaissant cette fois le rapport au vivant pour explorer des formes à la fois beaucoup plus libres mais pour autant toujours liées à l’architecture. Même si les œuvres abandonnent pour un temps leur fonction de biotope, la source de ces sculptures inédites reste inchangée, Raphaël Emine puisant comme à son habitude dans la richesse d’une imagerie scientifique variée allant des planches botaniques du XIXème siècle aux vues de microscopes électroniques contemporaines. C’est bien, comme il la nomme lui-même, cette iconographie collective, qui compilée avec des outils numériques, logiciels de modélisation 3D et aujourd’hui certaines IA génératives, lui permet de générer l’impression de premières formes qu’il s’attache ensuite à retravailler manuellement, alliant ainsi invariablement le geste de l’artisan aux nouvelles technologies. En ce sens, ce « curieux de nature » est un peu alchimiste, à la fois chercheur, scientifique, créateur et artiste, qui dans son creuset aime à mélanger des champs de force la plupart du temps opposables en s’appliquant à les faire interagir entre eux.
Le résultat est pour le moins surprenant, presque déroutant, d’une forêt qui se dresse devant nous, cité organique ou mégalithe contemporaine à l’échelle humaine, composée de structures hybrides, rochers anthropomorphiques aux contours fluides prêts à tout instant à se transformer et se mouvoir. La matière même qui les compose semble encore respirer des tracés du stylet, tandis qu’à leur surface, les engobes aux couleurs subtilement éteintes s’étalent en donnant l’impression, comme le souligne Raphaël Emine, d’une peau qui viendrait habiller le squelette de ces formes incontrôlées conçues avec et par la machine. Tous les états se mélangent et se superposent, de l’ossature digitale qui constitue le cœur même des œuvres, au travail de modelage de la terre qui affleure à la surface et auquel s’astreint l’artiste, bel et bien céramiste et sculpteur pour qui en douterait, tant à travers le process que par le geste. Ainsi dans l’intimité retrouvée de la galerie, espace clos par définition, réussit-il à déployer la même charge vivante que celle de ses Utopies Entomologiques essaimées d’ordinaire aux vents du dehors, nous embarquant telle une nuée d’insectes à la conquête d’un jardin extraordinaire, un monde intérieur et surnaturel, à la fois futuriste et vernaculaire, nourri sans aucun doute de la science-fiction et des jeux vidéo qui ont pu accompagner son adolescence.
Jean-Marc Dimanche
Commissaire et critique d'art indépendant
De l'exercice et des (dé)mesures
29/03 au 26/04/2025
Jérôme Grivel
Il nous faut des héros
du 13/02 au 15/03/2025
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du 12/09 au 12/10/2024
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paris
du 17/02 au 16/03/2024
Mengzhi Zheng

Folklore
du 12/01 au 10/02/2024
Mona Cara, Raphaël Emine, David Raffini,
Rémi Voche

Idéalement situé!
Exposition inaugurale
24/11 > 21/12/2023
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h ou bien sur Rendez-vous.
3b rue d'Athènes, 75009 Paris
Code immeuble: 9481A, puis sonner à "Galerie Idéale", deuxième étage porte de droite
